Je ne poste plus beaucoup sur ce blog, mais j'ai
Je ne poste plus beaucoup sur ce blog, mais j'ai une raison, pour une fois. Je ne sais plus trop où j'en suis, et donc quelle direction donner à ce blog. Je m'éloigne de plus en plus du Lolita, car je me rends compte que j'ai donné beaucoup trop d'importance à un mot, à ce mot, qui n'est en fait pas grand chose. Je me suis imposée trop de limites, j'ai laissé de côté des parts de moi-même inconsciemment car elle ne correspondaient pas totalement à cet idéal, alors que j'ai toujours moi-même critiqué ce genre d'agissement. Alors oui, j'aime le lolita, l'esthétique, tout ce qui rattache, l'esprit qui s'en dégage, mais ce n'est pas tout. Je ne peux absolument pas résumer mon être, mes influences, en un mot, un mot qui ne suffit pas à décrire tout ce que j'ai dans mon coeur. C'était une erreur, une abstraction de moi-même. Je ne crois donc pas être digne d'être encore appelée "lolita". Alors non, je ne laisserai jamais de côté mes belles robes, mes froufrous. C'est juste qu'ils ne suffisent plus. Je ne veux pas être une copie des modèles dans les GLB. Je ne veux plus leur ressembler comme deux gouttes d'eau. Je ne veux plus d'étiquette, plus de mot pour décrire ce que je suis. Je veux être libre, et vivre ma vie, mon style, mon lifestyle, comme je l'entends. Et je me rends compte d'une faiblesse de l'être humain : vouloir toujours donner un nom à ce qu'il est. Se mettre dans une case, toujours, encore. Je ne veux plus.
Je renoue lentement avec mes amours passés. Car ma grand passion après tout, c'est la musique. Et si j'ai connu le lolita, c'est grâce à eux. Mes plus grandes influences, ce sont les musiciens, et les artistes littéraires qui font battre mon coeur. Je ne peux oublier les années passées, cette envie inextinguible de découvrir de nouveaux groupes, toujours plus. De m'enrichir, de me cultiver, encore, encore, encore. Je veux retrouver cette envie passée, et en faire de nouveau mon principal souci.
Je ne veux plus me cacher pour plaire aux autres. Je veux être moi-même, enfin. Peu importe si ça implique que je sois seule. Car je sais que j'ai au moins quelques personnes, en ce monde, qui m'aiment pour ce que je suis. Je n'ai besoin de rien d'autre.